Le climat normand en 2100

Le dérèglement climatique est largement attribué aux activités humaines, en particulier aux émissions de gaz à effet de serre résultant de la combustion de combustibles fossiles. L’augmentation des concentrations de dioxyde de carbone (CO2) dans l’atmosphère contribue au réchauffement de la planète, entraînant des phénomènes météorologiques extrêmes, des variations de température et, par conséquent, la fonte des glaciers et des calottes glaciaires.

Le dérèglement climatique en Normandie

Le GIEC normand, inspiré du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) créé en 1988 et qui regroupe 195 États, est constitué de 23 chercheurs et experts régionaux des différentes thématiques liées au climat et à son évolution.

Il a pour objectif d’étudier au niveau régional, les conséquences du dérèglement climatique afin qu’élus, acteurs du territoire et citoyens, puissent anticiper les changements à venir et engager les actions nécessaires pour s’y adapter ou les atténuer.

Les projections du climat en 2100

Infographie présentant les impacts du changement climatique en Normandie à l’horizon 2100 selon le GIEC. Elle est structurée par thématiques :
Littoral : zones naturelles menacées.
Précipitations : diminution de 10 %, augmentation des épisodes pluvieux intenses.
Biodiversité : réduction estimée de 10 %.
Eau : baisse du niveau et de la qualité des eaux souterraines.
Santé : hausse des allergies, maladies respiratoires, canicules et mortalité estivale.
Niveau de la mer : élévation de 0,4 à 1,1 mètre, augmentant les risques d’inondation.
Températures : +3°C à +5°C en été, +2°C à +3°C en hiver ; plus de 25 jours par an avec des températures supérieures à 30°C.
Pêche : espèces menacées comme la coquille Saint-Jacques.
Qualité de l’air : augmentation de la pollution atmosphérique, notamment l’ozone.
Villes : développement d’îlots de chaleur urbains.
Sol et agriculture : sécheresse des pâturages et stress hydrique.

Le GIEC normand prévoit pour le climat régional en 2100 :

  • Température de l’air : une augmentation entre +1°C et +3,5°C.
  • Jours de chaleur (T >= 25°C) : une augmentation de moins de 15 jours par an actuellement à plus de 40 jours par an à la fin du siècle.
  • Précipitations annuelles : une diminution de l’ordre de 10% du cumul pluviométrique annuel dans le cas du scénario pessimiste
  • Fréquences des gelées (T < 0°C) : une diminution de 35 jours par an actuellement à moins de 12 jours par an à l’horizon 2100